Coucou à tous, Voila donc la suite du voyage. Sébastien est venu s'installer à bord le vendredi 2 mai au soir, au revoir à Judith et ses parents aprés un repas sur le bateau. Le lendemain départ matinal avec les premières lueurs du jours. Le vent n'est pas au rendez-vous et c'est au moteur que nous quittons Barcelonne pour Ibiza. Les lumieres de barcelonne disparaissent avec le jour, nous apercevons la "Sainte Famille", passons devant les porte containers en attente devant le port. Aprés c'est moteur moteur moteur. La mer est plate, plate désepérement plate et sans ride de vent. En quittant Barcelonne

Nous apercevons une dizaine de poissons lune, un gros dauphin genre globicéphale. Sébastien installe une ligne de pêche. Il sera bredouille sur cette étape. A bord on lit, discute. Sebastien se familiarise avec tout ce qui est sur le bateau (GPS, Navtex, pilote ...) On apercoit assez vite les montagnes de Majorque que nous laisserons sur notre gauche. Pour la nuit Sébastien prend les quarts de 20h à minuit et de 4h du mat à 8h. Moi de minuit à 4 heures.



En fait on sera assez souple dans les horaires, et nous arrivons à dormir d'un sommeil profond plusieurs heures, ce qui nous permet d'être en forme le lendemain. Lever de soleil sur Majorque Au lever du soleil, contejour sur majorque et Ibiza nous apparait toute rose. Un espadon fait 4 sauts a l'approche de la terre. Nous arrivons au port à 14h. Bonne douche et promenade dans les ruelles et sur le fort dominant la ville.

Ibiza

Le lendemain lundi 5 mai, départ à 9h30 (aprés avoir fait le plein de Gasoil) direction Cartagena. Au départ c'est moteur. A bord c'est farniente, lecture, veille pour vérifier qu'il n'y a pas de risque de collision avec d'autres bateaux. Pendant la nuit même rythme de quart. Quand je monte remplacer Sebastien, je le trouve avec 3 dauphins autour qui s'amusent dans la vague d'étrave du bateau. Quand ils nagent on dirait des torpilles luminescentes grâce au plancton qu'ils remuent. C'est un spectacle dont on ne se lasse pas. Le lendemain toujours du moteur. Pendant le petit déjeuner la ligne de traine remonte à la surface indiquant la prise d'un poisson. Ce sera une magnifique bonite d'un kilo.



Sébastien et la bonite
Nous la cuisinons aussitot à la catalane (oignons poivrons, tomates à la cocotte). Cela nous fera le repas du midi et du soir. Un peu avant le cabo de palos, le vent se lève enfin. Et c'est avec un force 4-5 que nous arrivons à Cartagène. La vue de mer fait penser à une ville trés industrielle (gaz, mines et carrières), et beaucoup de militaires. Le centre ville est charmant avec un mélandge d'architecture espagnole et anglais.Ruines à Carthagene

Nous resterons deux nuits pour laisser passer le coup de vent d'est. Aprés beaucoup de fi avec Arnaud, nous décidons de repartir jeudi 8 mai au petit matin, pour profiter de la fin du coup de vent d'est et d'éviter le coup de vent d'ouest à venir. C'est une navigation musclée : Vent établi à force 6, et force 7 sous les grains. La pluie sera quasiment continue, et nous aurons droit aux éclairs et tonnerre. J'avoue que je n'aime pas du tout, mais vraiment pas du tout, les orages en mer. (peur de se prendre la foudre).
Ciel gris
La visibilité est trés réduite. Heureusement nous sommes entre la terre et la route des nombreux cargos. Nous sommes mouillés jusqu'à la culotte. Nous n'avons pas installé la ligne de pêche, et nous nous sommes attachés toute la journée. Le bateau avance vite : 7 noeuds de moyenne (pointe à 9,5). Aprés onze heures de navigation nous arrivons dans le petit port de San Jose, juste avant le cabo de Gata avant Almeria. Nous savons (merci Arnaud) que nous aurons à rester 2 ou 3 jours pour laisser passer le coup de vent d'Ouest. Aujourd'hui vendredi, effectivement le vent s'est levé, et c'est attablé à la terrase d'un café, buvant une biere pression, au soleil, avec une connexion Wi-fi que je vous écrit. Sébastien en face de moi lit un livre.Vue de san Jose
Tout va donc bien.






Daniel et Sébastien